"Il est dommage que ce soit la soif 
qui m’apprenne l’eau."

Pour ce qui est des cruciverbistes, je ne ferais pas l’affront de leur donner la définition de l’ide. Pour les autres : l’ide est un poisson de bassin qui peut atteindre jusqu’à quatre-vingt centimètres et peser jusqu’à quatre kilos, souvent de couleur orange, ne pas le confondre avec le poisson rouge qui tourne dans son bocal où l’ide serait un peu à l’étroit.

Je vous imagine la bouche grande ouverte, béat, en attendant la suite. Si vous êtes dans cette position vous n’êtes plus très loin de respirer comme le Carassius Auratus. C’est vrai que l’on parle généralement d’une technique de respiration de la carpe, que les apnéistes des grandes profondeurs connaissent bien.

Donc respirer comme la carpe, consiste à emmagasiner le plus d’air possible, au-delà de ce que l’on fait d’habitude. Quand dans un passage difficile de fin de course, aspirer par séries de 5 saccades, la bouche grande ouverte de grandes goulées d’air amène plus d’oxygène aux muscles qui travaillent et va rendre les foulées plus aériennes ….. enfin presque.

Une série tous les 300/400 mètres dans les derniers kilomètres d’un semi ou d’un Marathon est largement suffisante. Trop peut amener un état d’ivresse et la sensation de vertiges. Amusez-vous à tester cette technique pendant vos entraînements pour être prêt à la mettre en application le jour ou vous vous accrocherez un dossard sur la poitrine.